Le bas ventre
Massez doucement, caressez ou embrassez le bas ventre est une annonce du plaisir que vous allez offrir à votre partenaire. C'est un message tactile parlant, surtout dans la vision excitante de vous voir approcher son sexe (cf. partie 1 la vue). Le bas ventre est une bande de peau assez fine, par rapport au torse ou aux flancs. Elle réagira assez facilement aux stimulations de plaisir.
Le pubis
Le pubis constitue une des zones érogènes naturelles d'amorti lors des rapports sexuels. Il est constitué d'un os recouvert d'une couche graisseuse, irrigué de nombreuses terminaisons nerveuses. Cela en fait une zone très sensible aux sollicitations tactiles. Très proche du pénis, cette zone envoie des stimuli intenses vers le pénis en étant caressée. On peut débuter par une approche douce en effleurant les poils pubiens, puis passer à des effleurements de la main. Les doigts doux et pressants peuvent ensuite s'aventurer un peu plus bas.
Le losange de Michaelis
Située au bas du dos entre les deux os iliaques et au-dessus du sacrum, cette zone peut-être très nettement dessinée et visible selon les anatomies. Stimuler le triangle de Michaelis n'est pas forcément synonyme de plaisir pour tous les hommes. Si les femmes sont assez sensibles aux caresses à cet endroit, l'homme peut se sentir plutôt gêner, s'il a, consciemment ou pas, des aprioris sur tout ce qui approche la zone des fesses. Pourtant cette zone de peau fine est sensible et mérite de s'y attarder avec douceur et précaution. Approchez peu à peu, n'insistez pas trop au début, procédez par étape. Un massage de l'ensemble du dos, par exemple, peut être l'occasion de s'attarder à cet endroit pour ensuite s'aventurer du côté des fesses.
Les fesses
Oui, le tabou des fesses est assez courant chez l'homme. Pourtant les fesses sont une mine de terminaisons nerveuses, qui peuvent vraiment l'exciter, lui ouvrir d'autres perspectives de plaisir. Profitez d'un jeu de préliminaire, d'une approche dominante de votre part, ou au contraire d'un massage bien-être décontractant pour explorer ses envies, ses craintes, ses plaisirs. Comment ? Caresses souples et larges en partant du bas du dos. Vous pouvez aussi en remontant à partir de l'arrière des cuisses, stimulez la peau fine et sensible du pli entre la cuisse et la fesse par des pincements ou petites morsures surprises. Caressez aussi du bout des doigts le haut des fesses en revenant vers le haut des cuisses. Certains apprécient de leur partenaire le pétrissage énergique des doigts, le tapotage de la tranche des mains sur le bas des fesses et le haut des cuisses. Envahissez son dos de baisers fougueux pour approcher le creux des reins, puis les fesses. Inventez votre propre formule…
L'intérieur des cuisses
Sur la partie haute de l'intérieur des cuisses, la peau s'affine et devient, un peu comme le bas ventre, une zone de capteurs sensitifs à solliciter avec délicatesse. A cet endroit, si votre partenaire est chatouilleux, l'effet attendu pourrait dériver en rigolade inopportune. Remontez du plat de la main depuis l'intérieur des genoux vers la limite du pénis, de caresses en baisers ou en petites morsures délicates. Avancez peu à peu en variant les sensations.
Le périnée
Oui, les hommes aussi ont un périnée. Situé au milieu de la zone entre la base de la verge et l'anus, le périnée masculin est en partie recouvert de la peau des testicules. C'est une zone ultra-sensible et délicate à " manipuler ". C'est là que se cache le Point G masculin -dit point P ! En massant de façon plus ou moins appuyée, avec un ou deux doigts ou un stimulateur prostatique, cet endroit, vous stimulez indirectement la prostate. Cette glande masculine, de la grosseur d'une noix, se contracte à l'éjaculation. Cette zone d'une grande capacité érogène peut provoquer un orgasme particulier. Gardez le contact, ne perdez pas le fil de ses réactions, dans cette zone.
L'anus
L'anus et son pourtour sont densément vascularisés et irrigués de terminaisons nerveuses. Cette zone est taboue, pour la plupart des hommes, encore plus que les fesses. Au préalable abordez subtilement la question avec l'intéressé. Le mieux est d'identifier et tester progressivement, au cours de séances érotiques, l'envie ou pas de votre homme à cet endroit ultra-sensible. Ce n'en est pas pour le moins l'une des zones érogènes les plus sensibles du corps masculin. L'anus recèle le second point d'orgasme masculin : le point P comme Prostate. À environ 7 cm à l'intérieur et vers le bas, l'exploration de cette glande masculine peut se faire à l'aide de sextoys anaux, pour des sensations intenses et inédites. Un orgasme puissant, d'après certains, très différent de celui lié au sexe masculin, beaucoup plus propagateur d'ondes de plaisir…
Le sexe masculin : humidifiez et variez !
Globalement tout le pénis, de A à Z, est érogène, mais chaque partie détient ses petites particularités. Deux choses essentielles : l'humidification et la variation sur le même thème. Autrement dit, l'art de la fellation c'est l'art de jongler avec votre bouche, vos lèvres et votre langue de haut en bas du pénis de votre partenaire. D'abord, il faut en avoir un peu envie, ensuite le scénario n'est pas écrit à l'avance. L'humidification naturelle du pénis se produit plus ou moins facilement, votre salive indispensable fera le reste. Pourquoi ne pas y mettre un peu de peps à l'aide d'un lubrifiant parfumé ? Le catalogue des fellations est vaste, avec ou sans orgasme au bout. En effet, l'anatomie du pénis est un concentré de capteurs sensoriels très réactifs, dits " corpuscules de Krause ", et de très fins vaisseaux sanguins. Cette structure se densifie depuis les testicules jusqu'au gland, d'où l'extrême sensibilité et réactivité du sommet du pénis. Les caresses douces et humides, peuvent alterner par la main ou la bouche, débuter par le haut, avec beaucoup d'humidification, ou par le bas, au niveau des testicules, afin d'armer un peu le sexe que vous accueillerez tout doucement et progressivement dans votre bouche.
Les testicules
On le sait les testicules, c'est un peu le talon d'Achille des Hommes. La peau à cet endroit est ultra fine et ultra-sensible. Cette peau est composée de milliers de capteurs semblables à la structure des muqueuses, d'où sa sensibilité au froid et au plaisir. Cette peau si particulière protège les glandes intérieures, les testicules, pour les maintenir à une température fraîche par rapport au reste du corps. En douceur, stimulez délicieusement cette partie par de légers massages sans pression, par des pincements légers de la peau des testicules car celle-ci très élastique réagit bien à cette action. Variez aussi avec de doux baisers ou quelques pincements très légers de la peau et du bout des lèvres.
La verge
La plus simple des zones érogènes. Ici point de longs discours : la longueur de la verge est sensible à toutes sortes de caresses, d'aller-retour, de pression des doigts, des lèvres ou de la langue, à partir du moment où vous avez progressivement humidifié l'ensemble du sexe. Toutes les attentions seront à explorer pour découvrir ce qui le fait vraiment craquer.
Le gland et la couronne
Le gland, au sommet du pénis, est limité par un bourrelet nommé "couronne". Cette extrémité entière, rouge et gonflée en pleine érection, est alors vraiment sensible. C'est le point le plus excitable, et excitant, du pénis, exactement comme le clitoris féminin. De ce fait, la lubrification à cet endroit et la douceur sont primordiales pour une gâterie réussie. Au cours de la fellation, vos lèvres et votre langue doivent absolument protéger cette zone de toute " attaque " des dents. Un jeu d'enroulage de la langue autour du sommet du pénis est généralement extrêmement apprécié.
Le frein
Le frein est un petit filet de peau tendu entre le gland et le pénis, au niveau de la couronne. Cette zone érogène est la plus intensément ressentie, la plus subtile, la plus fragile et douloureusement sensible parfois. Le frein est doté aussi de corpuscules de Krause, et de capillaires (petits vaisseaux sanguins) en très grand nombre. C'est un passage délicat quel que soit le mode opératoire. Un rapport trop brusque peut le déchirer ou le faire saigner. L'humidification est donc encore essentielle pour le rendre réceptif au plaisir, sans douleur. Mais le frein ne supporte généralement pas de sollicitations trop prolongées.
Épilogue :
Vous avez désormais toutes les zones érogènes de l'homme en main (facile ! :). Alors nuancez votre ardeur, faîtes monter et redescendez la pression pour retenir les choses et prolonger l'instant.